Le peuple Himba est une tribu qui a préservé toutes ses traditions ancestrales, qu’elles soient sociales, vestimentaires, religieuses ou alimentaires. Cette tribu représente aujourd’hui environ 10 000 Himbas dans la communauté namibienne. Voici quelques bribes d’informations qu’il serait intéressant de connaître avant d’aller à la rencontre de ce peuple.
Contexte actuel du peuple Himba
Les camps Himbas sont souvent considérés par le monde extérieur comme des « zoos humains » ; une expression que je trouve d’ailleurs bien regrettable. Il est évident que ces peuples ont dû chercher des moyens de survivre dans le contexte économique actuel, car ils manquaient cruellement de ressources et de perspectives d’avenir pour leur communauté. Comprenant que les touristes étaient prêts à payer pour en savoir plus sur leur culture, ils y ont vu un moyen de préserver leur mode de vie et de développer une activité touristique et commerciale. Pour cela, ils acceptent des visites, vendent leurs produits artisanaux et organisent même des démonstrations de leur savoir-faire. Vous pouvez faire plus de recherches sur la culture namibienne pour obtenir une meilleure explication à ce sujet.
Quelques conseils à prendre en compte une fois sur place
Vous devrez vous renseigner sur l’organisation du village, pour mieux comprendre comment l’argent du tourisme est redistribué afin de prévenir toute injustice. Cependant, veillez à ne pas trop vous immiscer, car cela pourrait être mal interprété. Évitez de trop recourir à votre guide, et parlez surtout directement aux femmes et aux enfants avant de demander au guide de traduire, en signe de respect.
Évitez également de donner des bonbons aux enfants pour éviter qu’ils ne souffrent de carie dentaire. À la place, vous pouvez leur donner des cahiers, des crayons, des ballons, des vêtements, des livres d’images et d’autres jouets durables.
Pour les adultes, pensez à offrir un cadeau utile et respectueux de l’environnement. Et bien sûr, ne partez pas sans faire de dons et rapporter un souvenir fait main.
Ne prenez pas de photo sans l’accord des indigènes.