La pollution et l’efficacité d’un insert au bois de chauffage dépendent de l’intensité avec laquelle il fonctionne, de sa conception, mais aussi de sa qualité. À cet effet, voici les différents types de bois qu’il convient de choisir.
Le bois sec
Pour juger de la qualité du bois de chauffage, assurez-vous qu’il soit bien sec. Si vous essayez ici, vous trouverez plus d’informations sur les paramètres à prendre en compte pour dire d’un bois qu’il est sec. Et comme on ne peut pas faire confiance aux vendeurs, voici quelques signes qui vous aideront à le faire.
- Si l’écorce ne se détache pas facilement, s’il y a des champignons sur les bûches et que le bois est lourd, cela signifie que le bois est trop humide ;
- En revanche, si vous obtenez un bruit de claquement en frappant deux bûches l’une contre l’autre, et si le bois est léger et qu’il n’y a pas de moisissure, cela signifie que le bois est prêt à être utilisé.
Vous pouvez également stocker le bois à l’avance pour le faire sécher. Ce stockage devra durer au moins deux ans et dix-huit mois pour améliorer le rendement et protéger le bois des intempéries.
Cela peut être très avantageux, car par rapport au bois sec, le bois humide nécessite de doubler la quantité pour obtenir la température souhaitée. Ce qui peut être nocif et polluant pour le conduit de cheminée.
Le bois dur
Ce type de bois brûle lentement et a un bon pouvoir calorifique, contrairement aux bois résineux qui brûlent trop vite. Parmi les bois durs les plus adaptés, on trouve le charme, le chêne, le robinier, le hêtre, l’orme et le frêne. Le châtaignier est également un bois dur, mais il éclate lors de la combustion.
L’avantage de ces bois est que, quelle que soit l’essence que vous choisirez, vous pourrez réduire la pollution émise, en brûlant les bûches sans l’écorce.
Cependant, veillez à éviter les bois traités ou vernis, car leur combustion dégage des gaz toxiques.